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Saoul de toi,mon amour

Saisons perdues


Comme toujours,
tu froissais tendrement
dans tes mains, les sourires des amants
perdus, et ton mouchoir blanc
sur tes seins naissant depuis trop longtemps.

Tu
aurais voulu recourir au chagrin
du matin, qui lave les yeux des vieux
et mouille le nez des bébés.
Mais l’ondée parsemée d’yeux
de bêtes-à-bon dieu
nous guettait à la tonnelle
sous les passiflores meringuées
de « chez l’Angèle »
En gigolo, et aux frais de belles étrangères,
j’y buvais du coco-lait
lié avec du whisky.. « et deux glaçons, s’il-vous-plaît. »
J’y étais, pour bien parler,
trop bien assis et trop lourd,
avec des bourdes plein ma tête bête.

Colorée comme une envie de vomir,
ton ombrelle fusa,
tel un flot d’hirondelles , et déjà
tu t’en allais
dans ton rêve 1920.


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