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L'identité et la non-mort = Hasard-Temps-Pensée


La Pensée, ce n’est pas « les idées » mais ce qui fait naître les idées, et ce qui en découle.

Il faut le préciser pour que le résultat ne soit pas confondu avec le mécanisme plus ou moins complexe qui a permis d’obtenir les idées et qui est lui, ce résultat, seulement la signature de la Pensée.

C’est le propre de tout ce qui vit, -donc- pense, agit et interfère sur le milieu où il vit.

Cela va des microbes et protozoaires, jusqu’aux êtres dits « complexes » ou achevés du monde animal dit supérieur, où la complexité des cellules traduit l’étendue plus ou moins grande du besoin d’adaptation.

Des êtres simples comme les plantes seraient donc les mieux adaptés et par suite, les mieux achevés.

Cette pensée – car c’en est une – mène la bouture à se créer des racines, et le lierre à escalader l’arbre qui mourra sous son étreinte, puis tombera au sol où le lierre pourra reprendre son errance.

Cela dépasse simplement notre entendement, tout comme les sons émis par les cétacés et les oiseaux. Ne parlons pas des odeurs dont le code convient parfaitement aux besoins des insectes.

Sommes-nous, ces êtres ? Sont-ils « bêtes » pour autant tous ces autres êtres ?

.. qui sont donc, en un sens, plus parfaits que les animaux « Supérieurs » dans le groupe desquels nous avons la prétention de nous inscrire.

Cependant, quel est trop souvent le rêve de ces humains grands admirateurs de leur propre Pensée, si ce n’est de réussir à la réduire à cette pensée-réflexe qu’est l’instinct, la formule mathématique, la référence automatique à des schémas de pensée qu’indique un doigt autoritaire et menaçant d’une céleste ou policière punition, et, qui sont : les systèmes philosophiques, politiques et les religions dont l’admiration béate et sans discernement semble pouvoir induire un usage à l’économie, et même à la mise à l’écart de notre intelligence.

Un nom en français et irremplaçable pour décrire une telle attitude :

- C’est le mot « connerie ».

J’ignore s’il existe dans les autres langues, car je ne l’ai pas trouvé dans mes dictionnaires, sûrement trop académiques.

Par contre le mot « bêtise » s’y trouve.

Ce qui semble dire qu’il est moins grave d’être bête que d’être con.

En effet, la bêtise étant acquise génétiquement, le fait de ne pas comprendre peut et doit être excusé, même, si, dans les acquisitions scolaires, c’est une répulsion naturelle envers, soit les contenus, soit les types de raisonnements, ou les modes d’acquisition qui provoquent cette inaptitude appelée bêtise – Sans grand discernement de la part de ces juges et maîtres es-bêtise, pour lesquels on devrait plutôt parler de « connerie ».

En effet, on doit donc logiquement admettre que la « connerie » suit une courbe identique à celle de l’intelligence, en étant d’autant plus grave que le degré d’intelligence de son auteur peut être estimé élevé.

Le risque de « connerie » est plus élevé, c’est évident dans les cas d’individus plus réceptifs et encadrés d’idées toutes faites « qui ne se discutent pas », leur dit-on. Leur a-t-on dit. Nous disent-ils.

Il devient horriblement dangereux chez ceux qui se croient –ou qu’on a- persuadés d’être- « des gardiens de la Tradition »_.. des symboles.. ou des représentants d’un groupe d’humains, -ou du divin de lui-même-,

.. car (oh la belle logique, roulée avec bruits creux et sourds, comme une vieille barrique !).

.. car ils n’auront de cesse que de répéter

.. qu’il faut faire et dire comme les anciens pour que ce soit « comme il faut ».

et que, depuis le temps qu’on fait ainsi cuire le gâteau, –qu’on dit comme ci, comme ça, qu’on pense « ainsi » (ils osent blasphémer en employant ce verbe !)-..

ça ce saurait dans nos chaumières, nos H.L.M. , nos châteaux ou nos endroits sacrés.

Chacun en fonction de son genre et de son rôle social se trouve plus ou moins marqué par ces taches-de-vin, ou autre produit, qu’on n’a pas forcément l’intention de faire traiter par le docteur Jame Lalogique.

.. Car on a appris et on nous a appris à s’aimer comme on est – ou disons plutôt, comme on est devenu-.

Il est vrai aussi que, si on prétend aimer les autres, il faut sans doute être capable de s’aimer soi-même. C’est une redite « obligée ?! »

Mais il faut savoir gratter ce qui n’est pas digne d’être « nous », ni d’être à nous.

Avec ce que certains appellent de l’égoïsme, car ils ne pensent pas que leur « moi » puisse être celui des autres, bernés qu’ils sont par trop d’importance donnée au hasard génétique ou existentiel…

Ne voulant pas admettre que le galet qu’ils sont, est autant usé qu’il a lui-même usé les autres pour que, dans le courant de la vie et sur ses bords, se forme cette rive plus ou moins solide.

Le Hasard – c’est-à-dire une multitude de causes et de conséquences les aura fait galets plus ou moins ronds..

Le Hasard – c’est-à-dire une multitude de causes et de conséquences les aura fait galets plus ou moins ronds..

La génétique n’ayant décidé que de la roche plus ou moins dure, granulée ou striée, dont ils sont faits.

Et ensuite, cesserons-nous un jour de voir dans le Hasard autre chose qu’une multiplicité de causes ?

La maîtrise de ces causes ne nous appartient pas entièrement.

Pas plus que celle des gênes ancestraux.

Heureusement !

Pas plus que celles qui sont à l’origine des gênes des gens que nous côtoyons.

Mais, si on peut comprendre cela et se comprendre,

c’est que nous sommes bâtis avec les mêmes briques que ceux avec qui on peut échanger nos idées,

Ceux dont la Vie et la Pensée ont pu agir sur la nôtre

Et pour qui notre Vie et notre Pensée ont eu de l’importance…

… Puisqu’on s’est côtoyés et compris,

… et imbriqués plus ou moins bien,

… les briques de l’imbrication se modifiant en fonction de la Vie et de la Pensée des autres.

(Voir la belle publicité s’appuyant sur la même réflexion, pour une célèbre marque française de téléphone).

Ce Hasard qui donne une chance sur des milliards à un humain, à un singe, à un bec d’oiseau tapant au Hasard sur un clavier d’ordinateur, de reproduire un poème d’un Hugo, Verlaine, Baudelaire ou autre : Père Malotru ou (gentil ?) fabuliste…

… Ce Hasard fera, a fait ou laisse vivre, un être identique par l’esprit – à chacun d’entre nous. A chaque être pensant. A chaque être vivant.

C’est encore – oui – la loi « des Grands Nombres » qui nous prouve que la Pensée appliquée à la Pensée – qu’on appelle aussi la philosophie – préfère, pour ne pas trop patauger, s’élever au-dessus des boueuses caillasses destinées à mieux passer les gués, ou encore au plus haut des cordages d’alpinistes canopéistes et autres surfaceurs d’océans…

Encore plus haut que les aligneurs d’heures, minutes et autres comptaisons.*

Ce qui est la seule explication possible à cette Vie Eternelle

« dont parlent les Eglises »

depuis toujours

« Sans bien savoir ce qu’elles disent ».

Mes ancêtres Amis de la Pensée et moi-même, avec tous les gens dont je suis fait et qui m’ont fait, et qui nous ont faits,




*Fable : « comptaison » (des oiseaux sur le lac Natron).



.. nous allons vous parler maintenant « de ces instants d’Eternité volés aux Dieux » et qui nous montrent que le Temps (en contredisant la Durée avec quoi on ne doit pas le confondre) est « sans queue – ni tête » comme l’affirme le philosophe alcoolique du roman d’Adrien (« Beau comme un tracteur neuf »).

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