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Cuillerée d'Amantine

Les bourgeons de l'arbre


Par le sentier sablé
où ruissellent tes pas
tu me conduis tout bas.
Les ailes des lilas
vont battre sur nos lèvres
unies dans le printemps.

Tu cueilles, comme déesse
ou fée des champs
une pincée de l’air vivant.
Puis tu le plantes avec mollesse et
piété sous tes boucles sauvages.

En offrande tu caresses
tes seins qui s’élèvent vers moi…
Tu me tends tous tes frémissements
embaumés.

Ton regard oiseleur poursuit
une nuée de primevères…
Elle fuit, j’ai peur de la voir attrapée,

Je crie :
Amour ! Pitié !

Et l’on se cueille tels des oiseaux
à la volée…
Et l’on s’abreuve, comme bêtes farouches,
à la clarté des sources,
à la goulée


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