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Eveil sous les toits en sieste

Le creux du nid


Les sources qui éclaboussent l’éveillement parfait,
et les soleils de soifs abreuvés…
ils entrouvrent les pétales déréglés
des palettes furtives qui grincent dans ta vie.

Fuis la mansarde qui t’éveille à cinq heures !
Apollon,
tu t’envases, glorieux
aux sables des mausolées d’albâtre.

Asperge-toi d’eau fraîche, comme un dieu jeune et nu
qu’une nymphe a guidé aux sources de la sagesse.

Dans la mansarde où s’est réfugiée la brise du désir,
tes yeux peinent, mais ne mandent nulle trêve
aux éclats de soleil.
Nous fécondons nos rêves dans les brisures de la coquille :

Victoire ! L’heure blessée
passe et se balance, indécise..
puis se brise en miettes
dans nos assiettes…
Assez !
Ta sueur perlée est devenue fraîcheur
d’âme.
Mon cœur est calme. Il bat encore,
mais moins fort,
comme ton corps qui se détruit aussi.
Puis,
avec ses débris d’instants,
se reconstruit dans le ciment du Temps…
Ce temps si petit, qui est mort
à l’instant où il a vu
les risées se nouer
sur les eaux épaissies
de l’étang mal-aimé.


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