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Jusqu'aux cimes des monts de l'été

Le cimier de l'arbre lourd


Viens te retrouver dans la poussière pâle
où marchent les Hommes..
d’où naissent les Hommes !
Viens rêver de ton âme
dans la matière fluide qui l’avale
ou la modèle !
Regarde l’hirondelle,
regarde autour d’elle
la fièvre de vie qui effile les sarments endormis,
tandis que trônent sur un piton trop fier
les ruines abruties de lumière desséchée.

Mais, il y a en bas dans la vallée laborieuse,
sous les figuiers stérilisés,
quelques maisons fières.
Leurs propriétaires regardent à la jumelle
les bergers et la vie du troupeau
là-haut derrière les forêts de lumière
et les bruyères brunies.

Viens, fuyons dans leurs sonnailles claires !
Sombrons tous deux dans les ravins bleus
et noirs : là, percent les sources claires
près des grottes à prières..
Les pierres ont soif.. nos regrets sont heureux.

Allons forger les ciels trop loin recommencés !
Forçons le rêve des jours à se mieux prononcer !
Viens éclabousser le blanc des grèves sans nom..
Tremper le ciel de tes lèvres aux pinèdes des monts..
pour qu’y roulent encore mieux
les perles de tes yeux !


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