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L'Arbre lourd

Adrien Bobèche

La poésie, l’art : C’est-à-dire le « beau » et le « sensible »,
et les liens indéfectiblement logiques avec la philosophie d’Adrien.
ou encore :
Comment et pourquoi, dans ce domaine aussi,
les uns sont les autres.

Comme pour tout ce que vise la communication orale, visuelle ou auditive, tout peut être partagé puisqu’on est semblables _ et parfois identiques _ aux autres.
L’Art, par ses divers techniques ou artifices nous aide à communiquer, c’est-à-dire à faire ressentir par d’autres ce que l’artiste à lui-même, trouvé intéressant de transmettre à d’autres qu’il sait à des degrés divers semblables à lui. Même si des nuances venues de vécus différents modifient ce ressenti par ceux que (revenons à la poésie, c’est-à-dire à l’art des mots) on peut qualifier de poètes « passifs » ou lecteurs-amateurs-de-« poésie », comme on voudra les nommer.
Poète « passif » n’est pas péjoratif, car s’il n’y avait pas de lecteurs, d’auditeurs, de gens capables à travers le regard qu’ils posent sur une sculpture ou un monument, de sentir au creux de leurs mains les courbes et déliés,..
.. s’il n’y avait pas un cerveau marqué d’images et couleurs pour admirer ou du moins apprécier un tableau,..
.. l’art ne serait qu’une carcasse morte sectionnée en deux par le boucher, ce qui ne rendrait même pas compte de ce qu’a été l’animal vivant.

Quelques idées d’Adrien vont suivre, qui ne seront partagées que par des gens à l’esprit libre :
Se méfier de cette idée dont on n’est pas seul coupable puisque le virus est transmis par ceux qui encensent, avec dans l’encensoir, des parfums très discutables…
Car, le pauvre auteur, enfumé par cette odeur délectable, dira avec les encenseurs
« tout ce qui sort de ma plume, de mon crayon de ma palette, tout ce qui naît sous mon ciseau (ou mes ciseaux ?),
.. tout est bel et beau, puisque je suis génial.
Alors on tombe dans l’écriture automatique, les musiques du même métal et on n’a même pas les excuses de Picasso qui savait intéressant pour l’histoire de la démarche artistique, le moindre dessin (dont il avait parfois découvert l’ébauche dans l’atelier d’un confrère ! Mais n’est-ce pas signe d’humilité et reconnaissance du talent des autres ?).
Et le fait de laisser mûrir _ et peut-être de bonifier ? _ les poèmes qui vont suivre _ pendant 50 ans : Est-ce interdit.. ? et de se méfier de ces « premiers jets » qui ne sont que des bébés, jolis sans doute comme celui qui valut à un Adrien encore gamin le Prix des Ecrivains Méditerranéen de Montpellier (voir la Revue de l’aile et la plume*) ?

Voici donc Poèmes de Jeunesse : « L’arbre lourd »

*J’espère retrouver un jour ce texte qui m’avait fait confondre avec un adulte, et s’intitulait : « la vieille tasse arabe »

Aux 3 « Paul », Verlaine, Valéry, Eluard… et aux autres.
Et merci au maître du ver libre : M. de La Fontaine


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