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Ce sont des armes dangereuses, son style ras - du - sol et sa philosophie au ras des neurones !
Pour lui, pour autrui, cochons et autres truies. Il tire sur toutes les idées qui volettent dans le vent de l'actualité, et dont le ridicule est délicieusement caché par les modes et les habitudes prises. Il le faisait déjà, bien que jeune et fonctionnaire, dans "Poésie Clandestine" (éditions Morelle - Paris), dans les années 70 et même, auparavant, dans la revue "Harangue", de Guilbert. Ayant goûté à toutes les soupes littéraires, il ne s'est jamais gêné pour la recracher au nez des mauvais cuisiniers, qu'ils soient écrivaillons à piston, éditeurs opportunistes, médiatiques cireurs de bottes princières ou bien laquais en livrée, livreurs de médailles dites "artistiques". Pourtant il a été distingué par le Prix des Ecrivains enseignants francophones, dans un concours où on l'avait poussé à entrer, pour accompagner une sympathique maison d'Edition "scolaires et jeunes" qui voulaient se frayer une place dans le romanesque. Il reste poli quand - même, en Sorbonne, à la remise du prix avec discours de ministre : il dit merci. Mais pas plus, il le jure : pas de discours destinés à se faire plaisir à soi – c'est – tout. Il remercie parce qu'on a distingué son "Vent des Brandes" où un déserteur ose préférer l'amour du foyer et de la liberté, à l'Amour – tout – court et à la Femme – toute – belle. Ce prix a été le premier et dernier de ce nom, tellement on a craint de voir un Grand Prix Littéraire devenir celui de l'anti-dogmatisme et anticonformisme réunis. On aurait pu se renseigner ! Il avait de fâcheux précédents, cet Adrien Bobèche :
• Un premier roman dédié à Jean Giono, et dont le thème a de quoi choquer : La sexualité d'un jeune paysan, celle d'une meunière veuve et accorte munie d'une fille qui ne l'est pas moins (accorte. Veuve, ce sera pour plus tard). Dans les romans, on trouvera bientôt
• "Les amours nus", où Margot, "sur le retour" et en mal d'enfant, lancée à la poursuite de son caniche, découvre les joies du sexe et côtoie les abîmes des déviations sexuelles.
• "Les Confitures du Haut de l'Armoire" (ou Bouffer – Grandir) vous est proposé avec un anti-héros qui, justement, refuse de grandir, Editions De Borée.
• Si vous le méritez vous recevrez aussi "Le Destin de Lirette" (ou Le Chêne -Pendu), et sa bolée de vin de pays. Celui qui sauve un moment le héros, dernier rejet d'une famille de suicidaires, qui se gardera en vie le temps seulement de se battre pour accéder à ce que les autres appellent le Bonheur, Editions De Borée.
Mais, l'horreur !.. gentils – gentilles communiants – communiantes et vos abbés,
• Ce sont "les poèmes du Père Malotru", "recueillis par force ou ruse par Adrien Bobèche", "afin que nul n'en ignore de la poésie "bavant à ses babines de vieux porc."
Mais, avant tout, pour vous accoutumer à voir dans l'écriture autre chose que les habituelles chiures de mouche de la litté-la-rature, vous allez d'abord être médicamentés aux tisanes
• Des Fables d'Adrien.



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